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L’historique de la peau tannée en France

La France détient une grande richesse historique. Parmi les plus belles réussites françaises, nous pouvons citer l’industrie du cuir qui fait parler d’elle à l’international. Mais avant de devenir cette affaire si réputée, la France a dû passer par de nombreuses étapes historiques que nous vous racontons sur notre blog.

L’histoire française du cuir

Le cuir comme nous le connaissons est issu de pratiques ancestrales. La France a longtemps été le fleuron de la production territoriale tant par son savoir que ses méthodes. Voilà pourquoi aujourd’hui nous racontons l’histoire du cuir en France depuis ses origines jusqu’au savoir-faire Grauhletois.

Histoire du cuir Grauhletoise

La grande histoire du cuir en France prend probablement ses sources au Moyen-Âge à Grauhlet dans le Tarn. Ici, la vie y est rude et le travail doit être rapide et efficace. Il est aussi important de créer des matériaux pour se protéger, se réchauffer et, plus tard, décorer. C’est ainsi que Graulhet accueille l’histoire du cuir depuis les premières draperies jusqu’aux usines modernes.

Tannage du cuir à GrauhletLe Grauhlet du Moyen-Âge est reconnu pour la résistance de ses murs et l’équipement de sa population. Mais au XIème siècle, la ville n’est pas le fleuron de l’artisanat du cuir. À l’époque, ce sont surtout les draperies et les industries de la laine qui prévalent. C’est plus tard que les premières tanneries font leur apparition. Dès lors, l’architecture de la ville change. Les premiers points de fabrication se font le long du Dadou, rivière au pH quasiment neutre. La ville peut alors tanner des pièces en 2 mois au lieu de 18 pour les autres producteurs.

Peu à peu, la ville s’industrialise. Si bien qu’en 1930, 3500 ouvriers s’activent dans les usines de maroquineries. Puis, la guerre apparue vidant les 4/5 des usines de cuir. Aujourd’hui, Grauhlet nous raconte son histoire à travers les différents vestiges d’une industrie qui a fait la fierté de la ville.

Le cuir à ses origines

Le cuir à ses origines n’est pas la matière qui compose nos sacs et nos canapés. Non, bien au-delà des processus de fabrication actuels, le cuir il y a des siècles n’était en fait que de la peau. Rapidement tannées, ces peaux servaient de protection corporelle contre le froid. On vêtait alors un manteau de cuir sous la forme d’une simple peau. De même, on pouvait utiliser de la peau en guise de chaussons protecteurs. Les premières maisons étaient également isolée avec de la peau animale. Le froid était bloqué par l’épaisseur de l’épiderme qui permettait de garder le froid à l’extérieur, et la chaleur à l’intérieur.

Les peaux animales pouvaient également avoir une autre signification. Quelque chose plus profond et de plus symbolique. Il s’agissait par exemple d’une récompense de chasse ou d’une distinction dans un groupe. Les médecins pouvaient porter des peaux animales sur la tête. Bien plus tard dans l’histoire, on utilisa le cuir comme ornement. Ainsi, il existe bien des tapisseries et des couvertures de livres qui affichent fièrement un cuir modelé.

Enfin, une autre utilisation du cuir à ses origines est économique. En effet, à l’époque où le troc faisait l’économie, le cuir avait une grande valeur. Que les peaux soient traitées ou non, il était possible d’en acheter et d’en vendre. C’est au Moyen-Âge que les premiers commerces de pièces de cuir sont apparus. On vendait par exemple des armures, des bourses ou encore des gourdes en cuir.

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