Qui n’a jamais vu un seul western de sa vie ? Qu’il se dénonce ! Eh bien il est temps de s’y mettre car ces chefs-d’oeuvre cinématographiques valent le coup d’oeil. Ils mettent en scène des cow-boys à la fin du 19ème siècle, voire début du 20ème. Les histoires tournent autour des saloons, d’argent sale et de revolvers dégainés à toute allure. Aujourd’hui, nous allons plutôt nous interroger sur la place du cuir à cette époque, notamment chez nos chers cow-boys.
Le contexte général
Si l’industrie du cinéma nous montre volontiers des cow-boys viriles à l’image de Clint Eastwood, la réalité n’était pas la même. À partir de 1850, les cow-boys étaient en fait des vachers. Ce sont eux qui étaient en charge de la gestion des troupeaux dans les ranches. Le travail était plutôt mal payé pour une pénibilité au maximum. Pourtant, il fallait bien se nourrir.
Mais les westerns que l’on connait n’ont pas tout faux. L’équipement que les cow-boys portaient en réalité est proche de ceux de Clint. Une exception faite : ils n’avaient pas tous trois cartouchières autour du corps.
Le cuir pour la durée
Entre le coton et le cuir, le choix était vite fait. Le cow-boy avait besoin d’un équipement qui dure dans le temps malgré les contraintes (poussière, frottements, coups, chutes). Voilà pourquoi le cuir était un bon client. Il se portait facilement grâce à sa souplesse et pouvait être trainé sur des kilomètres sans se dégrader. La peau formait alors une merveilleuse protection et un parfait support pour les zones les plus sollicitées.
Ce choix était également économique. En effet, les vachers gagnaient environ 30$ par mois (d’après le site Westernmovies). Même si le dollar n’avait pas la même valeur qu’aujourd’hui, il fallait pouvoir manger, dormir et surtout s’équiper. Avec un tel salaire, les cow-boys ne pouvaient pas se permettre de changer leur équipement tous les mois.
L’équipement en cuir du cow-boy
L’état de santé du cow-boy dépendait essentiellement de son équipement. Voilà pourquoi il ne lésinait pas sur les achats et n’hésitez pas à s’offrir les plus belles pièces de cuir. On distingue donc :
- Les chaps : ce sont des jambières en cuir que les vachers appréciaient pour leur côté pratique. Certaines avaient des poches et étaient un rangement supplémentaire.
- Le gilet : la plupart des gilets que portaient les cow-boys étaient en cuir. En plus d’être isolants, ils étaient résistants et plutôt esthétiques.
- La ceinture : la ceinture faisait également office de cartouchière. Elle était en cuir marron ou noir et servait de support au holster.
- Le holster : c’est l’étui du revolver que portait une grande majorité des cow-boys. À l’époque, il était préférable de pouvoir se défendre contre la faune sauvage plutôt que des bandits (même s’il y en avait).
- Les bottes : ces chaussures en cuir étaient accompagnées des éperons pour la conduite du cheval. Souvenez-vous du bruit mythique des éperons du cow-boy lorsqu’il entre dans un saloon.
- La selle : il s’agissait de l’élément le plus important de l’équipement. Le cow-boy était assis toute la journée sur cette lourde selle en cuir, il fallait qu’elle tienne le coup dans le temps.