Durant les premières années d’utilisation des peaux animales par les premiers hommes, le tannage était naturel. C’est en observant les peaux se conserver dans le temps près des arbres que les humains ont compris qu’ils pouvaient en tirer de belles choses.
Depuis, l’art et technique du cuir ainsi que les méthodes de tannage se sont perfectionnées. Aujourd’hui, on utilise surtout des machines pour tanner et traiter les peaux avant de les assembler. Ces techniques de fabrication française n’auraient jamais vu le jour sans les avancées technologiques de notre monde.
Le développement de l’art et technique du cuir grâce à la technologie
Sans la technologie, l’industrie du cuir serait restée à un stade primaire. Nous couperions encore la peau fraîche avec des silex et le tannage se ferait toujours avec des écorces d’arbre. Heureusement, le monde du cuir a su tirer le meilleur des découvertes en chimie, biologie et physique. Aujourd’hui, les rendements sont bien supérieurs à ceux envisagés il y a plusieurs siècles.
La machinerie made in France
Afin de produire tous les types de cuirs, il est nécessaire d’employer différentes machines. Celles-ci sont parfois automatisées. Cependant, la plupart d’entre elles demandent l’intervention d’un professionnel afin de placer et de manipuler la peau. C’est par exemple le cas de la machine à nubuck ou des machines à corroyer.
La France s’équipe également de machines pour le processus complet de tannage. Ainsi, quasiment aucune étape de la fabrication du cuir est réalisée à la main comme il y a quelques années. Une partie de la production est automatisée (comme le séchage ou les cycles de pigmentation), une autre partie est aidée par des outils mécaniques. Vous pouvez découvrir l’ensemble de ces machines à travers la vidéo suivante :
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L’imprimante 3D fabrique un portefeuille en cuir
En 2014, nous vous avions fait une blague. Nous vous avions fait croire qu’une imprimante 3D pouvait créer un portefeuille de A à Z. Heureusement pour l’artisanat français, les nouvelles imprimantes ne permettent pas ce genre d’exploit. Le cuir ne peut pas être synthétisé et servir de cartouche à une telle machine. Les coutures, les détails et les encoches ne peuvent pas être reproduits, même avec la plus perfectionnée des imprimantes 3D.
Ainsi, bien que nous ayons fait des progrès en matière technologique, nous n’en sommes pas arrivés à ce point. Nous aurons toujours besoin de mains humaines pour donner la touche luxueuse que l’on cherche dans un article en cuir.